Le quinoa, cela nous fait voyager des hautes plaines du Pérou et de la Bolivie aux salades pleines de couleur et de pois chiches notamment ! En tout cas, c’est très bon, nourrissant et offre de multiples atouts pour l’organisme.
Là-bas en Amérique du Sud, le quinoa pousse sur une terre aride où presque rien ne pousse, c’est pour ça qu’il a été appelé « La mère de tous les grains » par les Incas.
En fait, il ne s’agit pas d’une céréale mais d’une graine, qui a connu un formidable essor, en partie grâce aux déclarations de l’Organisation Mondiale de la Santé. L’OMS a en effet mis en avant le fait que le quinoa peut être cultivé afin de lutter contre la pénurie alimentaire mondiale. La demande de ces graines a donc immédiatement augmenté de manière exponentielle. Et le monde a commencé à cultiver le quinoa. Et sa consommation a augmenté partout, lui ouvrant la porte des supermarchés de grande distribution notamment.
Aujourd’hui désormais, les graines de quinoa sont aussi cultivées en Belgique. On en trouvait sous la marque Graines de curieux, dans les magasins bios, à 5€ les 500g. Mais Carrefour vient aussi de signer un contrat avec un producteur situé en Flandre Occidentale, qui a ainsi rejoint la Filière Qualité de Carrefour. Les produits de cette filière répondent à un cahier des charges aux critères stricts : juste rémunération pour le producteur, modes de production durables et respect des animaux. Le contrat avec ce nouveau producteur belge a été officiellement signé le 16 septembre à l’occasion du Salon de Fin d’Année de Carrefour, qui avait lieu cette année à Brussels Expo les 15 et 16 septembre.
Le quinoa de Carrefour est cultivé sans aucun traitement aux pesticides et en respectant des pratiques agricoles durables favorisant la biodiversité comme la rotation des cultures, l’utilisation d’engrais verts et le désherbage mécanique.
Au niveau nutritionnel, les graines de quinoa sont faciles à digérer, contiennent peu d’amidon et de graisse. Elles sont riches en fibres et constituent une bonne source de protéines. Elles sont donc, tout comme le soja et les légumineuses, une source durable de protéines pour ceux qui ne mangent pas ou peu de viande.