Une lettre du fondateur d’Exki mettant en aavant les forces positives des secteurs comme l’horeca, l’événementiel ou le culturel entend secouer les politiques belges.
Sa lettre ouverte, publiée notamment en intégralité sur lalibre.be est devenue totalement virale depuis qu’il l’a publiée sur LinkedIn.
Frédéric Rouvez, le fondateur d’Exki ne décolère pas devant les mesures annoncées ce vendredi. Et notamment la fermeture pour un mois de l’horeca dans le pays. Pour lui, il y a des solutions autres : c’est de recouvrir à la créativité de tous les entrepreneurs et des secteurs que le gouvernement a éteint d’un coup.
Frédéric Rouvez estime que les hôtels pourraient accueillir des malades du Covid puisque les hôpitaux sont sur le point d’être débordés. Mais tout cela, il faut l’organiser, pourquoi alors ne pas avoir recours au secteur de l’événementiel ? « Vous avez toutes les compétences dans les entreprises d’événements dont c’est le travail quotidien et qui sont rompues à cet exercice », écrit-il.
Quant au secteur de l’horeca, il est à même de pouvoir répondre à la mise en place d’un tracing efficace. « Vous ne savez pas comment organiser un tracing efficace, voyez comment le restaurateurs l’ont mis en oeuvre en un temps record avec des applications adaptées. Vous ne savez pas comment opérer ce tracing dans le quotidien : vous avez les ressources auprès des compagnies d’aviation, dont la mise en place et le respect des procédures est la grande force ».
Le patron d’Exki en est persuadé et voudrait persuader les politiques d’une chose : la société civile est à même d’apporter des réponses efficaces plutôt qu’être dans l’immobilisme, obligé de subir en regardant impuissant la 2e vague déferler. « Cessez de penser que vous êtes les seuls à savoir et pouvoir : appuyez-vous sur les forces positives d’une population qui attend de votre part une prise en main responsable de la crise. Cessons de payer à ne rien faire en les mettant au chômage des personnes qui peuvent être utiles et efficaces dans la lutte nécessaire contre ce virus ! Mobilisez-nous ! »
Un message qui fait mouche, partagé des milliers de fois sur tous les supports.