Alors que la grande distribution met de plus en plus l’accent sur le bio, élargissant sa gamme et faisant baisser les prix, les pesticides restent malheureusement très présents dans l’agriculture. Et ces résidus toxiques finissent par atterrir dans nos assiettes. Un rapport publié en février dernier par l’ONG Générations Futures révèlent en effet que 72,6% des fruits (non bio) étudiés contiennent des traces de pesticides.
Mais fruits ne sont pas tous contaminés au même niveau. Différents facteurs comme son mode de production, sa peau, son origine ou encore le type d’arbre sur lequel poussent les fruits peuvent avoir une influence.
Les fruits à privilégier sont, notamment, l’avocat (23,1% de résidus) en raison de sa peau épaisse qui protège naturellement le fruit et nécessite donc moins de pesticides. De la même manière, le kiwi (27,1%) a une peau robuste et ses poils favorisent une conservation naturelle. Prunes et mirabelles, avec un taux de résidus de 34,8%) sont aussi à privilégier. A l’autre bout du classement, on retrouve les raisins, les mandarines, les cerises, les pamplemousses, les fraises, les pêches ou encore les oranges, avec plus de 80% de résidus.
Pour éviter au maximum de consommer ces résidus de pesticides, il est recommandé d’éplucher systématiquement les fruits, même si l’essentiel des nutriments se trouvent principalement dans la peau. A moins de prendre le temps et de plonger vos fruits dans un grand bol d’eau et de soigneusement les brosser, ce qui prend un peu plus de temps mais est nettement plus sain.
V. S.