C’est une association française qui tire la sonnette d’alarme et enjoint les fabricants à réviser leurs recettes concernant les yaourts et desserts lactés.
Pourquoi ? Parce que là aussi, on nous fait prendre… des vessies pour des lanternes, soit des produits plein d’additifs pour des desserts qui semblent naturels et bon pour l’organisme.
L’association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV a enquêté et analysé 264 produits à base de lait, animaux ou végétaux. Résultat global : les pots étudiés ont en moyenne 2,3 additifs dans leur composition. La CLCV établit une différence en desserts au lait et yaourt au lait : « ce sont les desserts au lait d’origine animale qui en présentent le plus et les yaourts au lait d’origine animale le moins ».
Mais surtout, elle pointe du doigt deux références que l’on trouve aussi partout en Belgique, dont une qui a fait une arrivée remarquée ces derniers mois… Ces deux produits présentent un nombre beaucoup trop important d’additifs !
Ainsi, dans le dessert « L’île gourmande » de Yoplait, elle a compté 13 additifs. Tandis que dans le yaourt « Hipro Myrtille » de Danone, on en compte 7.
Dans la majorité des cas, les additifs utilisés sont des épaississants et des gélifiants (88%), des émulsifiants (63%), des colorants (19%), des conservateurs (9%) et des édulcorants (7%).
Trop de sucres !
Au lait animal ou végétal, les yaourts et desserts frais aromatisés présentent des teneurs en sucres élevées.
Un yaourt aux fruits/aromatisé en contient en moyenne 2.5 morceaux de sucres. Un yaourt végétal, 2, un dessert lacté d’origine animale… 4 ! Et un dessert végétal 2.5 morceaux de sucre. « Les produits de notre enquête contiennent en moyenne 14% de sucre, soit l’équivalent de 3 morceaux de sucre pour un pot individuel de 125g« , remarque la CLCV.
En fait, sachez que ces desserts lactés ne sont même pas considérés comme des produits laitiers recommandés pour une consommation quotidienne, ils n’y a pas assez de lait et trop de sucre dedans…
Chassez ces additifs…
Conseils : privilégiez les listes d’ingrédients les plus courtes possible. Et méfiez vous des mentions « sans colorant », « sans conservateur », … qui cachent souvent d’autres types d’additifs bien présents dans le produit.
Pourtant il existe des produits ne contenant quasi aucun additif comme l’île flottante bio de la marque Bio Village (qui contient juste de la carraghenane). Et les yaourts et desserts bio qui en contiennent beaucoup moins que les produits conventionnels étudiés, en moyenne 0,3 par produit.En effet, ceux-ci ne peuvent pas contenir de colorants, d’arômes chimiques de synthèse, ni exhausteurs de goût. « Une cinquantaine d’additifs restent autorisés (contre plus de 300 pour les produits non bio)« .
Avec un yaourt bio par exemple, on peut par exemple faire ces barres de granola aux fuits frais pour le goûter.