Dans le poulet, il y a deux écoles: les adeptes du blanc et ceux qui préfèrent les cuisses. Génial, quand au sein de la famille les goûts sont idéalement partagés. En revanche, si tout le monde se rabat sur le blanc, pas besoin d’acheter une volaille entière. Encore faut-il réussir la cuisson des blancs, souvent trop secs ou filandreux.
Première règle, ne jamais les laisser cuire trop longtemps, même si vous craignez que l’intérieur ne soit pas assez cuit. La volaille ne support en effet pas de sous-cuisson non plus pour des raisons sanitaires. Alors entre trop ou trop peu, comment savoir? Le mieux reste d’utiliser un thermomètre. Un blanc parfaitement cuite doit atteindre une température de 70 degrés à coeur. A l’oeil, si vous ne disposez pas d’un thermomètre, le jus de cuisson est le meilleur indicateurs. Lorsqu’il s’écoule de la volaille et qu’il est translucide, c’est prêt.
Passons les règles générales: voici la technique qui devrait vous aider à réussir la cuisson parfaite.
La meilleure méthode reste le four, préchauffé à 220 degrés. Disposez ensuite vos blancs de poulet dans un plat préalablement tapissé de papier sulfurisé. N’oubliez pas l’assaisonnement et, hop, direction le four pour 13 à 15 minutes suivant l’épaisseur des blancs. Ils seront alors parfaits, tendres et juteux. Certes, ils ne seront peut-être pas rôtis, mais rien ne vous empêche de les snacker rapidement au préalable dans une poêle bien chaude pour leur conférer une jolie coloration. Attention, quelques instants à peine, au risque de tuer toute la cuisson si savamment dosée. Ils perdront quelque peu de leur côté tendre et juteux, mais bien moins qu’une cuisson à la poêle ou au barbecue.