Le CEO de la brasserie St Feuillien s’est confié à nos confrères du Soir. Il assure cependant que cette hausse ne sera pas répercutée sur le client.
Avec la hausse des prix de l’énergie, des salaires, du coût des matières premières et autres frais, le secteur brassicole est sous forte tension. Dans un entretien accordé à nos confrères du Soir, Edwin Dedoncker, CEO de la brasserie Saint-Feuillien détaille la hausse de ces coûts. Le malt a vu son prix doubler, voire tripler. Le sucre, les épices, le houblon: tout a augmenté. « En effet, les capsules, le cartonnage, les palettes, le verre et le nouvel équipement de la brasserie. La hausse se situe pour tout à deux chiffres. Le prix des bouteilles a flambé : plus de 20 %. Et comme nous avons des bières refermentées en bouteilles, il nous faut des bouteilles solides, donc plus chères. » Au final, ces hausses entraîneraient une augmentation du prix de la bière de 30% au moins. « Mais on ne va pas le faire. C’est impossible pour le client. On va faire le gros dos, même si une nouvelle hausse est inéluctable début 2023, après celle de septembre. Il faut trouver un équilibre pour ne pas vendre à perte tout en voulant garder la bière accessible au plus grand nombre », confie-t-il à nos confrères.