C’est un classique du genre à l’apéro (ou quand l’envie se fait ressentir) : on ouvre un paquet de chips et on se met à les manger une à une ou à en enfourner de grosses poignées, selon le niveau de gloutonnerie. Cela dit, à la fin, le résultat est le même : il ne reste plus de chips ou presque dans le paquet. Pourquoi ne parvient-on pas à refréner notre appétit concernant ces diaboliques tranches de pommes de terre cuites dans l’huile et parfumées ?
Des réactions en chaîne et une addiction
La réponse est aussi simple que « sel, gras et sucre », explique Jutka Halberstadt, chercheuse en obésité à l’Université Libre d’Amsterdam, comme le rapporte Het Parool, « Le sel crée une sensation agréable lorsque la chips entre en contact avec votre langue et déclenche une explosion de goût » ; la graisse de l’huile dans laquelle les chips sont frites « déclenche une réaction dans le cerveau qui nous fait nous sentir bien ». Quant au sucre, on le sait tous, il est totalement addictif et irrésistible et pousse à continuer à manger. Une étude scientifique avait en outre prouvé que « manger des chips active les centres de récompense du cerveau, ce qui nous donne envie d’en manger à nouveau rapidement. »
Du croquant irrésistible
Une autre explication tient dans le croquant des chips : « Lorsque les chips craquent moins et semblent plutôt fondre sur votre langue, votre cerveau est plus lent à envoyer le signal que vous êtes réellement rassasié. Si un aliment fond rapidement, votre cerveau pense qu’il ne vous rassasie pas beaucoup et que vous pouvez continuer à le manger »
Enfin, on mange souvent des chips en faisant autre chose : regarder la télé, bavarder, se perdre sur les réseaux sociaux sur son téléphone : en mangeant pas vraiment consciemment, en avalant plutôt qu’en mâchant (ce qui n’est pas facile avec des chips), on a tendance à ne pas atteindre le fameux sentiment de satiété et pendant ce temps, le paquet y est passé !