La Guinness, on ne la déguste pas qu’avec des cacahuètes, un irish stew ou un fish&chips !
Ce qui a forgé la réputation absolue de la marque, c’est assurément sa version draught (à la pression) absolument inimitable, caractérisée par sa mousse magiquement crémeuse. Le secret de ce faux col somptueux, qui a fait l’objet de longues recherches scientifiques avant d’être mis au point, réside dans l’utilisation d’azote plutôt que de gaz carbonique pour la propulsion et la saturation de la bière. Les bulles nettement plus fines de ce gaz différent apportent une consistance extraordinaire au chapeau du verre mais demande néanmoins un savoir-faire tout particulier pour la tirer convenablement, explique le chroniqueur et bon vivant Philippe Bidaine.
En termes de food-pairing, il faut aussi savoir que la Guinness, sous ses différentes formes, permet des associations des plus intéressantes, et tout particulièrement avec… des huîtres. C’est en tout cas la proposition d’Eric Boschman, le plus turbulent et le plus médiatique des sommeliers, qui conseille tout d’abord une Gillardeau n°4 toute nature, une autre accompagnée d’une magnifique brunoise de salicorne et de Mostarda di Cremona avec origan sec et, enfin, une dernière gratinée avec une mousseline à la Guinness draught.