Lors des repas de fête, on avale en une fois bien plus de calories qu’en une journée “normale” !
En moyenne, on avale 2000 calories au quotidien lorsque l’on est une femme et 2500 quand on est un homme, c’est en tout cas ce qui est recommandé dans le cadre d’une alimentation équilibrée pour un fonctionnement efficace.
Sauf que… les repas de fête vont passer par là. Zakouskis, foie gras, saumon fumé, dinde, fromage, bûche, apéritifs, vins,… et les compteurs explosent : on parle de 3200 calories en France et même 6000 au Royaume-Uni pour un repas ! Comment peut-on digérer tout ça en fait ? Surtout que les aliments riches en calories sont plus difficiles à digérer que les autres, et que l’alcool ralentit la digestion…
Plus le repas est lourd, riche en protéines et en matières grasses, plus il va peser longtemps sur l’estomac : 2 à 3h. C’est pour cela que l’on se sent fatigué, somnolent et ballonné : les enzymes ne peuvent pas traiter toutes les substances emmagasinées et notamment les sucres complexes, ce qui va produire des flatulences.
Il faut six à huit heures pour que la nourriture quitte l’estomac et l’intestin grêle pour atteindre le gros intestin. Puis elle passe autant de temps dans le gros intestin, et enfin dans le rectum. Libération !
Mais c’est seulement 24h après que la digestion de ce grand barnum va réellement se terminer. Le corps va alors commencer à éliminer les aliments non digérés, absorber l’eau et les minéraux, et stocker l’excès de graisse apporté par ce gros repas de fête.
Le problème, c’est ce souvent, c’est reparti pour un tour : un autre bon gros dîner nous attend. Pauvre organisme…
On peut aussi opter pour des plats plus légers comme ces huîtres grillées à la vodka.