Elles semblent sortir tout droit d’un film de science-fiction, mais les plantes mi-pommes de terre et mi-tomates existent bel et bien : elles ont été réfléchies pour répondre mieux à la demande croissante de nourriture.
La « pomate », cultivée pour la première fois en Allemagne, pourrait améliorer l’efficacité de la production alimentaire sans nuire à la qualité de la récolte.
En fait même si elles nous semblent très différentes, les pommes de terre et les tomates appartiennent toutes deux au même genre (l’ordre taxonomique au-dessus des espèces) et peuvent alors être cultivées comme une seule plante. En surface, elles produisent des tomates et en dessous, une récolte de pommes de terre.
Bien que ce procédé soit une pratique horticole ancienne, le rapprochement de légumes à tige souple comme ceux-ci est une pratique plus récente. Et qui intéresse beaucoup car ces plantes hybrides pourraient contribuer à rendre les cultures plus efficaces, en maximisant le rendement qui peut être produit dans les environnements urbains. Une plus grande quantité de nourriture peut être cultivée dans de petits espaces tels que les balcons ou les toits, par exemple.
Les facteurs environnementaux ayant un impact croissant sur les agriculteurs du monde entier, il est vital de pouvoir cultiver des plantes capables de résister à ces changements tout en produisant suffisamment d’aliments pour nous nourrir tous. Des recherches ont montré que les cultures dotées de porte-greffes résistant à la sécheresse pourraient nous aider à atténuer les effets des pénuries d’eau dans les zones arides.
Bienvenue donc à la pomate : elle permettrait de revisiter la recette du roulé de rosbif à la tomate avec tomates à l’ail et grenailles au four !