L’idée peut paraître un peu loufoque mais elle est tout simplement géniale. Plutôt que s’apitoyer sur le sort peu enviable d’un secteur Horeca oublié de nos dirigeants, Stephan Jacob, le chef et propriétaire d’Hors Champs à Gembloux, s’active, durant ce second confinement, pour faire plaisir à ses clients via un » service à emporter » mais il a choisi le mois de mars pour une expérience totalement innovante.
Jugez plutôt. Il propose de vous faire revivre quatre banquets à quatre époques différentes (les vendredi et samedi). Les quatre périodes choisies sont : l’époque romaine de Jules César, le Moyen-Age, la Renaissance de Louis XIV et le… Titanic.
Une expérience à la fois gustative, visuelle et sonore qui débute à 16h30 et se termine vers 19 heures. Vous vous plongez dans la magie d’une époque (avec les ingrédients d’aujourd’hui) d’une autre époque. Concrètement, vous venez avec votre bulle, vous recevez le « carnet d’aventure by Hors-champs » comprenant plusieurs recettes et anecdotes dans le thème du jour, des épices selon les époques et quelques surprises du chef. Il ne vous reste plus qu’à choisir !
A la table de Jules César les 5 et 6 mars.
Au menu : poisson frit, aigre-doux, bouillon de coquillage et veau au feu de bois, saucisses Botelus
A la table de Charlemagne les 12 et 13 mars.
Au menu : cochon à la broche, oublies (fines galettes), hydromel, beignet,…
A la table de Louis XIV les 19 et 20 mars.
Au menu : hors d’œuvre de la Cour, volailles rôties et cromesquis, dessert selon François Vattel,…
A la table du Titanic les 26 et 27 mars.
Au menu : repas de 1ère et 2e classes, consommé fermier, asperges vinaigrette, gâteau de Waldorf,…
Sur place, vous pourrez choisir ce qui vous plait directement dans le buffet du jour.
Prix : pour un banquet (entrée, plat, dessert) 35 euros par adulte, 20 pour un enfant. Pour le voyage : les 4 banquets + le carnet d’aventure 135 euros par adulte, 70 par enfant.
Réservation obligatoire : [email protected] (en précisant la date de votre venue ainsi que le nombre de repas souhaités.
Jean-Marc Ghéraille