Cannelloni d’aubergines, boeuf mijoté pendant 6h, brioche toute chaude : la jeune cheffe israélienne Simona El-Harar épice de saveurs explosives la Saint-Valentin.
Simona El-Harar a la tchatche et de l’énergie à revendre. Depuis 7 ans, elle anime la cuisine de son Kitchen 151 et faisait les beaux jours, avant le Covid, de ce restaurant bruxellois dans une partie tranquille de la chaussée de Wavre. On y venait pour sa cuisine israélienne délicieuse (le seul endroit où l’on pouvait y goûter) et pour une ambiance pleine de discussions, de musique, de bruits heureux de couverts et de verres qui s’entrechoquent dans ce petit endroit : 30 couverts, deux fois par soir et toujours plein ! « Je l’ai voulu comme un marché à Jerusalem, plein de passages, de bruit, de gens qui parlent, de convivialité« .
En 2020, la cheffe n’a pas abandonné sa cuisine et s’est lancé dans des « box » bien gourmandes où elle décline les plats israéliens et plus globalement méditerranéens. C’est généreux et goûteux, comme ce qu’elle a toujours fait et qu’elle a d’ailleurs partagé dans un livre en fin d’année. « À la table de Simona : le cœur de la cuisine méditerranéenne » a fait un vrai carton : best-seller chez Filigranes, elle en a écoulé elle-même plus de 300 vendus dans son resto. « Les gens faisaient la file loin sur le trottoir pour l’avoir ! Ils me disaient à quel point ils avaient envie d’avoir un livre comme celui-là ! J’étais complètement dépassée par ce succès« , raconte-t-elle.
Dedans, des recettes qu’elle raconte avec son coeur à elle puisque toutes ont un rapport avec sa large famille : mère, grands-mères, tantes, oncles, … Ils lui ont tous apporté ce qui a construit son enthousiasme pour la cuisine. « J’ai vraiment voulu aller au plus simple, je voulais d’ailleurs l’appeler « simple », pashut en israélien… Mais c’était déjà le titre d’un livre de Yotam Ottolenghi« . Le chef star installé à Londres a une renommée mondiale : ses recettes ont contribué à faire connaître cette cuisine épicée et généreuse. En Belgique, on a donc aussi Simona, qui se taille une place à l’international : la télévision israélienne lui a récemment consacré un documentaire de 50 minutes diffusé en prime time, durant lequel en compagnie du célèbre chef israélien Barak Yehezkeli, elle parlait de nourriture, de cuisine et de ses origines.
L’avantage du livre de Simona El-Harar : il donne des mesures précises pour réaliser des recettes délicieuses que les Moyen-Orientaux préparent avec un peu de ci, un peu de ça, des grammes de ça, bref : aucune indication juste de l’expérience !
Les préparations y sont classées en trois catégories : « plats froids », « plats chauds » et « pains et douceurs ». On y retrouve les incontournables de la cuisine méditerranéenne : houmous, sauce tahini, baba ganoush, labneh ou encore aubergines fumées,… mais aussi un « chou-fleur entier rôti au sumac », la « pashtida » pour cuisiner les restants de légumes ou encore des « keftas de poisson, sauce tomate crue ».
La boîte « pleine de food et de love »
Pour la Saint-Valentin, la jeune cheffe propose une box bien remplie d’un menu 4 services avec des cannelloni d’aubergines, des borrekas (pâte filo, feta, épinards), un plat de boeuf mijoté pendant 6h au four avec du za’atar, son épice adorée et en dessert, un irrésistible « Rugelach », une petite brioche fondante au chocolat en forme de croissant. Le tout avec une bouteille de Cava, des surprises et une playlist comme au resto : 75€ pour deux.
On peut commander via sa page Facebook et via le compte Instagram du resto.
Et on peut aussi cuisiner aussi cette recette : un poivron pointu farci de gyros de poulet, facile et sain.