Même ceux qui n’ont jamais poussé la porte de François connaissent la devanture de ce restaurant du Quai aux Briques, devant lequel Kim, le voiturier en livrée, assure l’accueil depuis des années.
Spécialisé dans les produits de la mer, François privilégie le homard, surtout en période de fêtes. Un délicieux crustacé que l’on peut déguster en salle mais aussi commander dans l’espace traiteur. La maison livre dans les 19 communes.
Le Belge est un grand amateur de homard. Une tradition qui remonte à l’exposition 58 lorsque le cardinal des mers était acheminé depuis le Canada ou les États-Unis par la voie aérienne.
Moussaillon (49 euros, 450 grammes, Capitaine (69 euros, 650 grammes), Commodore (89 euros, 850 grammes) ou Jumbo (84 euros, 1 kilo), il se décline pour toutes les bourses (*) et tous les appétits.
Des prix qui restent élevés mais qui se sont malgré tout démocratisés contrairement au prix de certains poissons victimes de la surpêche.
Le homard se déguste à l’armoricaine (flambé au cognac), grillé, ou à la nage, avec des légumes frais crémés. Mais nos compatriotes le préfèrent façon Belle-Vue, froid et accompagné de mayonnaise ou sauce cocktail.
Propriété de la famille Veulemans depuis 1922, François a changé de mains il y a bientôt trois ans. La clientèle est plus fournie, rajeunie, et plusieurs personnalités y ont leurs habitudes. Il faut dire que les enseignes historiques se font rares dans le quartier depuis la fermeture de la Marie-Joseph.
François permet de renouer avec la tradition des restaurants gastronomiques où la qualité est présente dans l’assiette mais aussi dans le service assuré par de vrais pros blanchis sous le harnais !
Le homard ne doit pas faire oublier les autres produits de la mer présents à la carte, depuis les huîtres et les croquettes aux crevettes à la sole meunière et au pavé de cabillaud.
Une bonne adresse pour un repas en famille ou entre collègues pour la fin de l’année.