Alors que beaucoup de restaurants ont rouvert leurs portes dès le 8 mai en terrasse et le 9 juin en salle, d’autres ont fait patienter leur clientèle plus longtemps. C’est le cas du Floyd’s, situé rue Royale, dans un quartier d’affaires, qui n’a recommencé ses activités que le 1er septembre.
Pour rappel, le nom du Floyd’s rend hommage au groupe Pink Floyd dont le patron Emin Haesen est un grand fan.
Le confinement a été mis à profit pour évoluer vers un nouveau concept de “bistronomie à partager” avec un menu régulièrement renouvelé par le Chef Paco Martinez Benavente, figure bien connue dans la capitale où il a notamment officié à Cook and Book.
Si le cadre élégant du restaurant, climatisé et feutré, créé en 2018 par l’architecte d’intérieur Charline Lemaire, est resté le même, la carte a donc sensiblement évolué.
Pour débuter, le Chef, fidèle à ses origines, propose La Planche Pata Negra, un assortiment de charcuterie ibérique (20 €). Pour suivre, une sélection de plats à partager entre convives. On y retrouve le ceviche de dorade (15 €), la fleur de courgettes farcie au bar de ligne (15 €), le Saint-Jacques au safran (15 €) ou le carré de maquereau au yuzu (17 €).
Rayon viandes, le tonkatsu de riz de veau sauce tartare aux grains de moutarde (20 €), le coquelet d’agneau en croûte d’herbes (17 €), le tartare de biche (17 €) ou encore le flamenquin de coucou de Malines avec patanegra et poivron poquillo (16 €).
On le constate, avec le Chef, l’imagination est au pouvoir et s’adresse aux amateurs de découvertes saines, légères et savoureuses. Le mini-burger Floyd’s (15 €) complète le choix comme un clin d’œil à l’ancienne carte tandis qu’en dessert, la panna cotta fruits de la passion, le lingot de chocolat au caramel Tonka ou les crêpes au caramel beurre salé clôtureront le repas en beauté.
Une carte courte mais complète, tout comme la sélection des vins, qui devrait séduire les habitués et en attirer de nouveaux.